Dans les zones les plus reculées et les plus inhospitalières des Monts de Givre, là où la flore a quasiment cessé de subsister, on ne trouve guère plus de tribus primitives. Tout au plus quelques centres d'observations urbanistes mènent d'obscures recherches probabilistes. Mais à ceux qui s'aventureraient trop profondément dans les Monts de Givre, on raconte la légende des terrifiants migrus, ressemblant vaguement aux paisibles meh-teh, émergeant des sommets brumeux pour capturer des proies de grande taille (y compris des meh-teh ou des ra). Lors des hivers particulièrement rudes, les Ucikara craignent que les migrus ne s'aventurent plus bas dans la montagne pour se nourrir.