Les papxrula (prononcer “papRrula”, avec le x de la langue sacrée) sont des petites fleurs jaunes et bleues qui ne poussent qu'en une seule occasion et un seul lieu : sur le sol d'une fenra qui vient d'être refermée. En moins d'une heure, elles sortent de terre, éclosent, fleurissent, puis se fanent et disparaissent.

Elles sont le signe indubitable que la Source est stabilisée. Une source qui se referme sans que les fleurs ne poussent se rouvre dans les jours ou les mois qui viennent.

Les papxrula sont un don divin aux multiples propriétés. Les combattants d'un combat de Source en mâchonnent souvent une ou deux : elles favorisent la cicatrisation et la récupération, tout en donnant un sentiment de bien-être et d'apaisement profond. En consommer plus peut provoquer des pertes de consciences et une légère amnésie dans les jours qui suivent.

Du fait de leur durée de vie très courte, on ne peut pas les conserver tel quel (elles flétrissent dans l'heure une fois coupée).

Les ra ont cependant trouvé comment extraire leurs composants utiles via une distillation un peu complexe. Après un combat, tous les ra présent sont invités à amener le maximum de fleur, le plus vite possible, au maître papxrula, qui supervise leur transformation sur place. Les fleurs sont rapidement broyées avec de l'huile de kosko puis distillées. Le résultat va être travaillé par l'équipe de distillation et donner une certaine quantité de pixpapxrula (“boisson à base de fleurs d'apaisement”). Cette potion va être partagé suivant un certain ratio :

• 5% à l'équipe de distillation
• 15% à ceux qui ont aidé à la récolte
• 70 % à ceux qui ont combattu pour la fermeture de la fenra.
• 10% pour le Khan.

Les combattants qui participent aussi à la récolte ont donc un peu plus de pixpapxrula que les autres.

La part du Khan va être utilisée dans les services qui en ont besoin (la Crypte, en particulier, semble en avoir l'usage ; on en retrouve aussi une partie au Dispensaire).

La pixpapxrula sent la kosko avec une note florale et pétillante. Comme les fleurs, elle accélère grandement la régénération physique et mentale, à condition de ne pas dépasser trois gouttes par jour. La version donnée aux citoyens par les distillateurs de papxrula ne provoque pas d'effet secondaire notable en dehors de nausées en cas de surdosage, grâce à l'ajout de certains composants. La pixpapxrula pure (part des distillateurs et du Khan) peut, elle, en cas de surdosage, provoquer des amnésies, des troubles du comportements, des douleurs, de l'inconscience, voir un arrêt des fonctions vitales.

Quelque soit sa pureté, la pixpapxrula donne une affinité avec Zbasu ou Lakne, suivant son traitement (les bouteilles sont soigneusement étiquetées par les distillateurs ; une transformation donne en général autant des deux types).

À cause des propriétés de la pixpapxrula, la distillation de la papxrula ne peut se faire qu'avec un accord impérial ; des huissiers sont en général sur place pour vérifier que rien d'illégal ne se trame et que le partage se fait correctement. Les distillateurs de papxrula protègent aussi jalousement le secret des divers ingrédients qu'ils ajoutent à la distillation pour permettre aux fleurs de garder leurs propriétés.

Vu la durée de vie de la papxrula, il est quasiment impossible à des distillateurs sans permis de les distiller pour leur compte.