Les constructions dans le Khanat obéissent à une logique relativement uniforme. Culno fournit de nombreuses richesses, mais Ratmidju est bien plus simple à habiter : sous terre, les températures restent stables, la météo n'a que peu d'influence, l'impermanence de lakne se fait moins sentir et surtout le réseau souterrain qui s'étend sous le Khanat est facile à aménager.

La plupart des habitations sont donc souterraines et troglodytes ; dans les très grandes cavernes, des villes construites pierres après pierres émergent parfois.

On trouve quelques constructions en plein air aussi. Ce sont en général des bâtiments agricoles ou utilitaires. La plupart des ra se sentent plus rassurées quand une bonne couche de roche les sépare du ciel, les habitations pérennes sont donc de préférence installées à Ratmidju. Quelques bâtiments regroupés en plein air signifient sans doute possible qu'une agglomération se trouve proche, sous terre. Seuls quelques clans Archaïstes occupent des habitations en surface, si on considère que leurs tentes, huttes et autres yourtes légères et temporaires peuvent porter le nom d'habitations.

Dans les zones peuplées, les passages entre Culno et Ratmidju sont nombreux, parfois marqués par un bâtiment, comme les gares et les relais, parfois par une simple arche.

Ici et là, il arrive qu'on trouve des ruines en surface, sans aucun lien avec le monde souterrain. Leur origine reste source de nombreuses questions.

La plus grosse agglomération se trouve sous le Mont d'Ambre. Autour de Natca, le cœur de l'Empire, s'étend une ville tentaculaire qui prend possession de tous les boyaux entre les cavernes, jusqu'à plusieurs kilomètres.

Dans le reste du Khanat les agglomérations sont plus petites. Parfois appelés “villes”, elles sont en fait plutôt de grosses bourgades, voire des villages. Qui a vu Ratmidju-central sait ce qu'est vraiment une ville.

La capitale regroupe à elle seule un nombre incroyable de styles architecturaux variés. Se reporter à l'article qui lui est dédié pour plus de détails. Il faut cependant noter que les habitations y occupent généralement au moins la hauteur de la rue (soit trois étages dans le bâtiment en moyenne), et peuvent déborder plus haut que le plafond de celle-ci, ou plus bas que le niveau auquel on circule. Dans ce cas, les étages supérieurs peuvent se retrouver très proches des étages inférieurs de bâtiments situés à d'autres niveaux de Natca, puisque la plupart des quartiers comptent trois niveaux (bien que cette notion soit relative, chaque niveau pouvant lui-même présenter des déclivités).