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Discussion : Masque
Origine et fonction
L’origine du port du masque par les ra est sans doute à rechercher dans l’administration khanatienne. Car « quiconque remplit un rôle officiel pour le Khanat, doit pouvoir être identifié dans ce rôle sans ambiguïté ». (Extrait d’un texte officiel quelconque à définir) L’exemple le plus emblématique est sans doute celui du Khan, dont nulle ne voit le visage et qui est pourtant identifiable au premier regard par son masque. Il en va de même des autres Puissances, Reine Rouge et Grande Prêtresse de la Propagande, par exemple.
Types de masques
Il existe plusieurs façons de classer les masques : selon leur utilisation, leur forme, leur technologie…
Utilisation
Fonctionnaires du Khanat
La première, et de nos jours encore, le principal usage du masque est d’identifier le rôle ou la fonction de celle qui le porte, et ce afin de bien séparer la ra de son office.
Il est cependant à noter que cette coutume connaît des modes, et qu’en fonction des Heures et des Éons, d’autres moyens d’identification ont pu être adoptés, de façon plus ou moins pérenne. Ainsi il semble peu probable que les Légions reviennent sur les uniformes et insignes qu’elles ont adoptées de longue date. Alors que les Masques de la Police des Rêves ont de tout temps conservé leur attachement à l’accessoire qui les nomme. Entre ces deux extrêmes, les fonctionnaires des kastrons, les membres de RevInc ou du Dispensaire, et plus généralement toutes celles qui contribuent au bon fonctionnement du Khanat au sein de l’une de ses institutions, ont une grande latitude pour exprimer à quel titre et en quel nom elles agissent : uniforme plus ou moins spécifique, insignes de col, de manche ou de poitrine, tatouage parfois, diverses formes et motifs de masque…
Cour du Khan
Sans doute pour les mêmes raisons à l’origine, ou peut-être pour copier les masques des Puissances, nombre de celles qui fréquentent la Cour portent également un masque : celui-ci leur permettait de parler au nom de tout ou partie de leur kagnivo, sur le domaine d’expertise ou de responsabilité qui leur était attribué. Le masque d’une kagja’a n’ayant ainsi pas le même poids que celui d’une officière subalterne.
Puis par un basculement incroyablement lakne, la portée du masque a glissé de cette notion – très intérieure – de responsabilité endossée par celle qui le porte, à un moyen d’identification pour les autres – et donc orienté vers l’extérieur. On ne portait plus un masque pour habiter une fonction, mais au contraire pour être reconnue. Comme membre de tel kagnivo. Comme détentrice de tel titre.
Cela a même pu donner lieu à des débordements, heureusement rares, avec des masques portés presque comme des trophées ou des parures, et qui finissaient par en devenir illisibles.
Autres
Il faut enfin mentionner dans cet article une autre utilisation du masque, qui est la dissimulation des émotions ou sentiments, voire dans certains cas de l’identité de sa porteuse. Bien qu’il existe des occasions tout à fait légitimes où une ra puisse ne pas souhaiter montrer son visage, la plupart des cas relèvent tout de même de manquement plus ou moins graves à l’Honneur. Une ra se présentant avec un masque anonyme est rarement digne de confiance.
Formes de masque
Masque complet
Il couvre toute la face, avec généralement des ouvertures pour la vision et la respiration. Il existe des modèles permettant l’alimentation, mais ils sont plus rares : la plupart des fonctionnaires ne s’alimentent pas sur leur temps d’exercice, ou ôtent leur masque à la pause.
Demi-masque, ou loup
Il couvre le haut de la face et laisse le bec (pour les quetzara) ou la bouche (pour les autres races) visible. Ce type de masque est généralement utilisé pour les offices où la séparation entre la ra et son rôle est moins marqué, avec une influence de la personnalité possible sur la façon dont s’effectue le travail. Une exception notable (ou peut-être pas) est la Reine Rouge.
Technologie
On distingue essentiellement les masques technologiques et les autres.
Les masques technologiques sont ceux dont l’aspect de surface, voire dans une certaine mesure la forme, peut varier grâce à diverses techniques de fabrication. Dans la plupart des cas, ces masques sont reliés à un kom ou bénéficient d’un type d’interface équivalent, pour réagencer plus ou moins à volonté les motifs prédéfinis sur la face visible.
Les autres masques sont constitués d’un matériau rigide et si possible léger, et ne peuvent donc pas changer d’apparence sauf à repasser entre les mains d’une artisane compétente. Le matériau utilisé peut varier grandement selon l’origine ou le message que veut transmettre la ra qui le porte : bois, corne, divers assemblages synthétiques…
Motifs
Ils sont peints, gravés ou incrustés dans le masque. Leur réalisation peut faire intervenir de véritables artistes dans certains cas, en particulier pour les masques des Nobles de Va’itu’a. Néanmoins, dans la plupart des cas, ils sont fabriqués en série plus ou moins réduites pour les différents services des administrations, voire pour une même ra qui pourrait vouloir en changer de temps en temps, ne serait-ce que pour des raisons d’hygiène.
Outre l’agencement des couleurs, diverses excroissances et protubérances, parfois amovibles, peuvent compléter le masque.
Motifs statiques
Ce sont les masques les plus utilisés.
(A compléter)
Motifs mobiles
Ces masques tirent leur origine de Va’itu’a. Ils ont la particularité de pouvoir présenter des formes d’expression, en plus du motif d’identification standard. En effet, cela permet à leur porteuse de partager leurs messages avec des nuances supplémentaires, par rapport au langage projeté et à la position du corps : l’équivalent d’un léger froncement de sourcils ou d’un sourire d’approbation, par exemple.
Avec le temps, d’autres modifications ont été intégrées dans les programmes standards et certaines ra peuvent ainsi posséder un masque qui leur servira dans de multiples occasions, avec donc des motifs différents à chaque fois.
Comprendre un masque
Dans la plupart des cas, les masques sont couplés à un système qui permettra à votre kom de les traduire sans effort. Néanmoins, si vous êtes extatiques ou si votre interlocutrice a opté pour un masque sans cette fonctionnalité, il faudra s’y prendre autrement et comprendre toutes les subtilités d’un masque donné peut s’avérer ardu. Cet article ne se voulant pas un guide complet, voici cependant de quoi décoder les principales informations.
Tout d’abord, le fait qu’une ra porte un masque signifie que vous avez à faire à une représentante d’un organisme officiel, agissant dans le cadre de sa fonction : c’est déjà une information en soi.
Ensuite, la plupart des masques se « lisent » de haut en bas, et du centre vers les côtés.
L’emblème de l’organisation principale d’appartenance, administration ou kagnivo, figure au-dessus des yeux, dans l’espace compris entre le milieu des deux ouvertures visuelles (le milieu du front pour la plupart des races). La liste des administrations khanatiennes est disponible dans l’Unité Mémorielle Principale (UM1), et dans la plupart des bureaux officiels.
Une subdivision ou un service est souvent mentionnée à gauche (pour la personne qui regarde le masque. Donc à droite pour celle qui le porte). Dans ce cas, et pour des raisons d’esthétique, elle peut être répliquée à l’identique, ou en miroir, à droite (l’information est donc doublée). Sinon, un sous-service peut également être mentionné à droite.
Le rôle est mentionné sous les fentes visuelles. Il est normalement identique des deux côtés de la face, et se lit de l’intérieur vers l’extérieur : fonction principale vers le milieu, déclinaison ou précision éventuelle (adjoint, par délégation, de second rang…) ensuite. Dans de rares cas, un masque peut présenter deux fonctions différentes, une de chaque côté. La plupart des fonctionnaires sont cependant invitées à n’exercer qu’une fonction à la fois, et à changer de masque si nécessaire, afin de ne pas induire leur interlocutrice en erreur. (Ou à utiliser un masque dont le motif est variable. Voir ci-dessus.)
Enfin, un signe un peu plus distinctif peut apparaître sur le bas du masque. Il sert alors surtout pour des besoins de fonctionnement interne au service, afin de faciliter l’organisation et la transmission des consignes entre collègues. Rares sont les usagères qui ont besoin de les comprendre.





