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Présentation
Établis dans la région d'Itsmir, les Ophidra forment une société matriarcale sédentaire menée par des Sibylles Sevo'a (chamanes). Jalonné par de fréquents rituels basés sur l'absorption d'une décoction de Farespa, le cheminement d'un Ophidra doit le mener à se connaître lui-même. Loin d'établir un savoir académique, les Ophidra sont passés maîtres en matière d'initiation par l'expérience. L'être en présence, au centre de leurs préoccupations, leur a permis d'éloigner la peur de l'oubli à l'aide de mantras leur permettant de centrer leur identité sur leur expérience dans l'immédiateté. La monnaie locale d'Itsmir est une variété rare de tourbe. Elle est utilisée notamment par les Sibylles pour réaliser des œuvres inspirées du monde du rêve.
La ponte est célébrée comme une manifestation du pouvoir onirique de l'ascendant mythique Waagal et un don à tout le groupe. La mort est perçue par les Ophidra comme une transition vers un nouveau cycle. Chaque mourant participe à une cérémonie à la couveuse au cours de laquelle il adresse son expérience de vie, sous forme de mantras sibyllins, à un œuf qui lui est désigné par une vision. Chez les ophidra, il n'y a pas d'enfance : chaque individu voit le jour pubère après une longue période d'incubation. Les individus à naître dépendent du groupe pour leur protection. Tous les œufs sont défendus par le collectif. Il n'y a ni filiation, ni fratrie au sens traditionnel.
Bien que matriarcale, cette société ne met pas en avant la différence de genre. Les Ophidra nouent des relations intimes sans égard pour le genre. Le désir sensuel n'est pas conditionné par cette variable. Le chemin de la connaissance passe par l'expérience de relations profondes, souvent charnelles. Les fantasmes populaires des Ushikara qui transparaissent dans d'anciens récits dépeignent un “nid ophidien” totalement imaginaire où s’entremêleraient lascivement les créatures reptiliennes. Cette croyance a longtemps fait d'Itsmir un lieu tabou pour les Ushikara qui imaginaient les sombres secrets de la déchéance d'un peuple légendaire qu'ils croyaient disparu.
Histoire
Éon de la Fondation : Les Créateurs rencontrèrent les Ophidra en explorant les sous-sols durant l’Éon de la Fondation. Seul peuple de Culno en contact avec les créateurs, le Matriarcat Ophidra les aida à étendre les réseaux de Ratmidju mais la menace des alternatifs reptiliens les amena à sceller les passages entre la région d'Itsmir et la ville à la fin de l’Éon de la Fondation. Les Créateurs leur rendirent hommage dans leurs écrits. Ces échanges culturels passés ont permis aux créateurs d'initier leurs travaux dans le domaine de la science biotechnologique (concernant les poisons et les œufs d'incubation). Les alternatifs reptiliens, repoussés dans la région d'Itsmir, ne menèrent pas les Ophidra à l'Oubli comme le pensaient les Créateurs. Le Matriarcat Ophidra apprit en effet à utiliser les mantra pour ralentir l'Oubli ce qui lui donna le temps d'apprendre à connaître les alternatifs reptiliens.
Éon des Brumes : Le Matriarcat Ophidra accueillit des émissaires Brumaires à qui ils apprirent à invoquer des alternatifs. Ce savoir fut ensuite intégré par les Urbanistes au Probabilisme.
Éon de la Symbiose : Le Matriarcat Ophidra offre aux impériaux la connaissance du Resni (litt. “signe du reptile”) qui leur permet de déplacer leur corps physique, éveillé ou non, d'un point à un autre du Khanat par le pouvoir onirique d'invocation de l'ascendant mythique Waagal.





