Sangakanat, littéralement “le chant du Khanat” en langue ancienne, est un air qui se perd dans l'histoire. Il en existe plusieurs versions régionales, tant au niveau de la mélodie que des paroles, mais la base reste la même, le texte développant diverses idées glorieuses et la musique étant un hymne épique et entraînante. Les ra l'abrègent parfois “sangaka”.
La sangakanat est d'abord et avant tout chantée par les Légions pour rythmer leur marche. Les différences régionales sont d'ailleurs adoptées pas les Légions locales comme autant de petits signes distinctifs, entre autre lors des Légionnades. Il est cependant clair dans l'esprit de chaque ra que la seule sangakanat officielle est celle chantée tous les matins devant le palais de Vai'tu'a pour célébrer un nouveau jour glorieux.
Dès les premières notes, l'émotion est là. La mélodie, simple et efficace, est reprise et amplifiée tout au long de la chanson.
Ces premières notes, parfois juste sifflotées, suffisent à tout dire1). Ce sont elles qu'on retrouve dans chaque version. Elles structurent le chant, rappelant le caractère zbasu, régulier et ordonné, qui préside à la marche du Khanat. Lakne et ses fioritures enrichissent la musique, sans jamais la noyer.
Par sa structure, elle se prête à être chantée en boucle. Et elle rentre évidement très vite dans la tête. C'est difficile d'Oublier la sangakanat, du moins sa base.
On peut en entendre une version retrouvée lors d'un lirri'a qui a été archivée.
Zone de l'encyclopédie raturée, illisible.
Note griffonnée d'une main malhabile dans l'encyclopédie :
La sangaka… j'ai l'air dans la tête, je l'entends résonner comme aux jours glorieux d'avant le lirri'a, mais impossible de me souvenir des paroles… Pas un seul ici qui s'en souvienne non plus… Pourtant, pourtant, je me souviens, des détails, des jeux de mots sur certaines versions… Comme une mosaïque éclatée…