Le CDL, ça donne des ailes (ou des elles ?)
Ça donne des ailes, l'occasion de belles rencontres, et surtout ça permet de se retrouver après trois ans (Grand Khan, trois ans déjà) sans événement « en vrai ».
Car oui, le dernier Capitole du Libre date déjà de novembre 2019. Alors, on va dire qu'on ne compte pas la première année, il y a toujours une année entre deux éditions. Mais les deux autres, elles sont passées où, hein ? Dans les Brumes ? Peu importe.
Les 19 et 20 novembre, le Capitole du Libre rouvrait ses portes. Et Khaganat y était !
Côté face, nous avons eu pas mal de visiteuses et curieuses.
D'ailleurs, et puisqu'on en parle, premier constat : l'utilisation du féminin comme genre neutre fait beaucoup moins réagir que lors des premières éditions. Non pas qu'il y ait jamais eu des réactions violentes ou contestataires, mais cette fois-ci, il y a eu davantage de « Trop bien » ou de « Pourquoi pas », voire de non-intérêt pour la question. Khaganat s'exprime au féminin, soit, mais sinon, vous faites quoi ?
Deuxième constat, si la présentation du projet est à peu près claire, celle du monde… l'est moins. La rédaction d'une première version, même courte, du Guide du Khanat va redevenir une tâche prioritaire. « Yapluka » fouetter celles que ça intéresse et/ou qui s'y connaissent. N'empêche, il y a eu quelques questions intéressantes à creuser pour un Khanaton ou une simple discussion. Disons qu'on fera ça pendant les pauses sur la rédaction du guide.
Troisième constat, le moins drôle : les goodies ne se sont pas bien vendus. Peut-être que celles qui tenaient le stand ne sont pas de bonnes commerciales. Ou n'étaient pas très intéressées par le profit. Un poster et cinq CD sont ainsi partis vers d'autres familles. Pour 32 €. On ne fera pas carrière dans la vente, c'est sûr.
Quatrième et dernier constat, et c'est plutôt le côté pile, ou les coulisses, les deux Rêveuses et demi de Khaganat qui se sont relayées derrière le stand se sont bien amusées. D'abord, pour certaines, elles ne s'étaient pas revues depuis trois ans (Grand Khan, trois ans déjà), et les pamjais leur manquaient. Ensuite, elles ont pu parler de Khaganat et du Khanat pendant deux jours sans être accusées de soûler leur famille / leurs amies / leurs collègues / leurs voisines de bus1). Et enfin, elles ont croisé d'autres Rêveuses et des amies pas vues non plus depuis trois ans (Grand Khan… d'accord, d'accord, j'arrête), sur d'autres stands (coucou Stellarium, coucou 0AD, coucou Jabber, coucou…). Elles ont même fait une publicité éhontée à Jabber, en face de l'autre côté de la salle.
Alors, que dire de ce CDL 2022 ? Pour paraphraser le Chef : CTTROB1 ! Revoir des gens, échanger, discuter, ça met la patate. Et ça valait bien un petit billet de blog. Alors, à l'an prochain. Ou qui sait, peut-être qu'on sera au JDLL