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Si'artibno'i, Lanzu de Courtoisie

Les Si'artibno'i laz sont une très ancienne famille (ou lanzu) de Courtoisie, composée majoritairement de tcara Créateurs.

Maison mère

La porte de la maison principale du Si'artibno'i laz se situe au 20 avenue du Tranché, dans le quartier de Courtoisie, à Natca. C’est un vieil immeuble ayant connu des jours meilleurs et auquel un ravalement de façade ferait du bien.

L’architecture est typique du début de l’Éon de la Rédemption, avec une symétrie bien respectée.

L’intérieur de la maison est toujours parfaitement tenu, mais porte les marques des déboires que connut la famille au cours des âges et leur manque de moyen depuis les mesures prises par le Khan Rédempteur à l’encontre des Créateurs. Une partie des tableaux a disparu avec le temps, laissant la trace décolorée de leurs passages ; les papiers peints (à la main !) sont un peu défraîchis.

Il y a une vingtaine de chambres avec salles de bain privatives, trois salons, une salle à manger d’une taille impressionnante et une bibliothèque remplie de livres variés. Les espaces de services ont bénéficié d’une remise aux normes plus modernes, ce qui enlève un peu du charme ancien, mais allège considérablement le travail des présents. Un escalier central dessert les divers étages et fait de l’entrée un modèle de raffinement. Chaque pièce est reliée au réseau général de colis pneumatiques, mais certains des tuyaux ont été abîmés et les chambres sont donc inégalement desservies.

Certains des membres de la famille possèdent d’autres bâtiments et des commerces dans Courtoisie, qu’ils privatisent parfois pour les évènements familiaux. Notons en particulier :

Il se dit que les étages de la maison mère situés sous le niveau de la rue sont truffés de galeries et qu’on y trouve des laboratoires secrets où il se trame des choses étranges. Si la première légende est probablement vraie (c’est assez commun à Natca), il est improbable que d’éventuels laboratoires abritent une quelconque activité illicite, malgré les rumeurs : les Si'artibno'i laz sont des citoyens très respectueux des lois.

Valeurs

Quasiment tous les membres de la lanzu sont des Tcaras et des Créateurs ; on trouve aussi quelques interfacés par moment. D’autres races ont pu rejoindre cette lanzu au cours des Éons, mais elles étaient toutes toutes symbiotiques, et très minoritaires. Fekpof est une Ucikara Urbaniste, par exemple, mais de l’avis de tous, elle est un peu à part.

Les Si'artibno'i laz sont extrêmement attachés à la loyauté et au respect du Code de l’Honneur. Certains de leurs membres sont connus pour être des duellistes émérites. La devise de la maison est “Respect et Distinction”. Ils peuvent paraître un peu froids et hautains à certains.

C’est une excellente maison pour apprendre les bonnes manières et être un bon hôte à la Cour. Bien des membres de cette famille finissent intendants dans de grands kagnivo. La recherche du pouvoir pour soi-même est assez mal considérée, les membres de cette maison considèrent que le plus grand honneur possible consiste à servir une cause plus noble que soi. Un ra trop orgueilleux risque d’apprendre l’humilité sans aucune tendresse en leur compagnie.

Cette famille est particulièrement assidue aux combats d’Arène, et participe en masse aux Fenra. Pour autant, ce ne sont pas des batailleurs (en dehors de quelques têtes brûlées), ils refusent systématiquement un combat qui n’est pas assez honorable et n’agissent jamais en tant que mercenaires.

Les Si'artibno'i laz ont un rapport particulier avec la Cour et les plus grandes maisons. Ils ne cherchent pas à porter leur propre maison au statut de kagnivo impérial et à gérer un territoire, mais on trouve leurs membres dans différents niveaux de l’administration et des maisons nobles. Ils peuvent laisser filtrer, à l’occasion, des informations venant des cercles les plus fermés, mais jamais au détriment de leur loyauté, ce qui pousse toujours à se demander quels buts cherche à atteindre le kagnivo qui les emploie en laissant ces informations filtrer. Au sein de leur propre maison, la parole est plus libre, chacun sachant qu’il peut faire confiance à ses proches pour séparer ces discussions familiales de leurs diverses affiliations. Cette loyauté est extrêmement importante ; un membre qui se servirait de ce qu’il a entendu au sein de la famille dans les luttes de pouvoir en dehors de la famille se verrait banni. C’est rarement arrivé au cours de l’histoire ; les rares traîtres à ces valeurs ont été publiquement déshonorés, et la lanzu a veillé à ce qu'ils ne puissent retrouver de poste officiel par la suite.

L’un des avantages secondaires à faire partie de la famille, en dehors des potins croustillants et des entrées que cela offre dans le monde des Nobles, est l’accès à un prix très modique à divers services dans le quartier de Courtoisie. Les membres s’aident entre eux, c’est bien normal, non ?

Rapport aux Oublieux

Cette lanzu fait partie des lanzu de Natca qui accueillent des Oublieux. Tous les Créateurs ont un rapport particulier avec l’Oubli ; dans le cas des Si'artibno'i'laz, ils considèrent que leur mission de rédemption passe par l’accueil et l’aide aux Oublieux.

Les Oublieux qui souhaitent résider dans cette lanzu sont hébergés dans un immeuble à côté de la maison mère. Il n’y a pas de conditions pour être hébergé, en dehors de l’engagement à respecter les valeurs de la maison. Pour faire partie à part entière de la maison, il faut par contre passer un certain nombre de rites et prouver qu’on respecte bien tous les codes ; après quoi, les ra admis peuvent prendre une des chambres disponibles au 20 et participer à l’ensemble des activités familiales.

Parmi les rites à passer, il faut devenir citoyen du Khanat (via la formation dispensée par l’Infra), participer à trois combats d’arène minimum, connaître l’histoire du Khanat et de la famille, le Code de l’Honneur et la vision qu’en ont les Si'artibno'i, être Compagnon des Brumes durant quelque temps. Il y a d’autres tests et d’autres missions, variant suivant les individus, certains restant secrets.

Tout Oublieux hébergé par la lanzu peut bénéficier des tarifs préférentiels sur Courtoisie.

Si'artibno'i investit aussi une partie de ses revenus dans le Dispensaire, et un certain nombre de ses membres sont investis durablement dans cette organisation.

Histoire

Les Si'artibno'i'laz font partie des Créateurs dont le nom remonte à la fondation de Natca. Autrefois kagnivo puissant, leur histoire prend un tournant singulier lors de l’Éon de la Rédemption. Refusant de renoncer à la Symbiose tout autant que de tremper dans les sordides complots des renégats, ils furent contraints de fuir dans les profondeurs de l’Infra, abandonnant toutes leurs possessions de Vocalise (quartier dont ils étaient originaires). À cette époque, la plupart des membres rejoignirent les organisations qui les acceptaient encore avec leur symbiose : le Dispensaire, la Police des Rêves, la Bibliothèque et la Crypte. Selon certaines sources, toutes leurs compétences furent en réalité mises au service de la Police des Rêves à cette époque-là.

Après la mort du Khan Rédempteur, la maison se reforma, prenant possession du bâtiment dans lequel ses membres continuent d’habiter. Ruinés par des années de privations, ils se tournèrent vers un mode de vie particulier, refusant de se mettre trop en avant. Leur attachement au Dispensaire est infaillible depuis ce temps.

La symbiose est un élément important dans la famille. Nul ne peut y renoncer sans trahir l’histoire de la famille. Les interfacés sont invités à s’investir plus et à devenir symbiotiques, même si les contraintes de chacun sont bien évidemment prises en compte.

Membres

1)
Titre à modifier quand on aura mis en place le système nobiliaire