Graminée avec de nombreux épis d'un rouge sombre, dont les barbes sont plumeuses. Le xunbavmi germe comme les fougères, se déroulant doucement avec la venue des beaux jours, puis devient une plante fièrement dressée en rang serrés dans les champs où elle est cultivée.
À l'état sauvage, elle pousse en touffes traçantes.
Le xunbavmi a besoin de beaucoup de chaleur et de soleil pour donner le maximum de sa production, mais il supporte très bien le gel, lequel n’entraîne qu'un retard de croissance. Pour cette raison, on le trouve répandu assez largement dans le Khanat, bien que ce soit dans les plaines d'Astharie qu'on trouve les plus grandes exploitations.
Ses graines sont utilisées pour de multiples usages, tout comme celles du pelgru. On les consomment souvent sous forme brute, mondées ou perlées et cuites longuement, comme base pour divers plats. Sa farine qu'elles produisent est prisée par les N'Shali N'Bhali pour confectionner des petites galettes, qu'ils font tremper dans du bouillon de viande, tandis que les Meh-Teh Élégants en font une pâte pour des sortes de ravioles.
En association avec le satga'a, le xunbavmi donne une confiserie très prisée durant les fêtes.
Le xunbavmi est aussi l'un des élément essentiel à la fabrication de la Pixnabxun, de la Jirbavmi et de la Pixcan, ainsi que d'un nombre important d'autres boissons plus ou moins parfumées, mais toutes savoureuses.
La paille de la plante sert surtout à la litière pour les élevages, et pour créer des effigies de démons qui sont brûlées lors des fêtes de l'automne.