Située dans le quartier de Courtoisie, l'Arène Impériale est un grand complexe avec plusieurs zones de combat. Elle comporte un étage où les visiteuses peuvent admirer les tournois sans se faire éclabousser par le sang des athlètes. Les zones de combat sont reliées par divers passages, avec les salles d'entrainement, les vestiaires des gladiatrices, les armureries, les divers services pour les combattantes…
Évoquant les combats de Fenra, la gladiature permet aux combattantes de faire la démonstration de leur endurance et de leur expertise. Ce sport est très apprécié au sein de l'Empire et les meilleurs gladiatrices sont adulées par le peuple. Certains combats font l'objet de paris sportifs. Ces combats se fondent sur le Code de l'Honneur et les gladiatrices sont très susceptibles sur ces questions d'honneur. Le prestige est fonction de la capacité de la combattante à surpasser sa peur de la douleur. Malgré tout, les drogues analgésiques sont souvent utilisées de façon officieuse. Toute participante prise à les utiliser lors d'un tournoi officiel sera couverte d'opprobre et expulsée de l'Arène, mais elles sont tolérées lors des entraînements. Le discours convenu soutient que les meilleurs combattantes se passent de toutes ces drogues pour être en pleine possession de leurs moyens.
Malgré l'héroïsme propre au combat épique, une pratique répandue est l'usage de la Probabilité pour programmer des automates gladiateurs. La peur de la douleur a depuis longtemps amené les ra à utiliser des automates pour se battre à leur place en diverses occasions et notamment lors de tournois. Suivant les occasions, on assiste alors à des combats entre automates (leurs programmeurs s'affrontant indirectement à travers la qualité de leurs instructions), ou entre ra et automate, le jeu étant de voir si la ruse vient à bout de la machine, ou si la machine vient à bout de la faiblesse de la chair. Cette pratique permet aussi un entraînement personnalisé par programmation des automates.
L'Arène sert aussi à arbitrer certains conflits entre individus ou entre groupes. C'est ici que les duels se règlent. Le combat ritualisé permet ainsi de contenir la violence et de l'exorciser dans un cadre contrôlé, en respectant les règles. Cela évite les fausses déclarations de meurtres et permet de se défouler avec la présence de témoins pour statuer sur le vainqueur, ce qui rend l'apaisement des conflits plus facile.
En haut comme en bas, des passages permettent de passer d'une zone à une autre.
Chaque arène peut être réservée pour des occasions spécifiques, annoncées alors via les minarets et par des affichages. On trouve d'ailleurs à l'entrée de chaque salle un panneau où on peut s'inscrire et consulter les réservations.
Les salles sont plus ou moins grandes, avec des environnements divers.
Ce ne sont que quelques exemples.
A l'étage, on trouve des buvettes pour les spectatrices, des ponts passent au dessus des arènes pour leur permettre d'admirer le spectacle depuis divers points de vue et les parieuses font leurs affaires dans les travées.
Au rez-de-chaussée, on trouve une forge, une armurerie, un centre de soins, un zoo (plus ou moins vide suivant les périodes, les créatures étant capturées au plus près du moment des combats), des logements assez spartiates pour les gladiatrices reconnues1), une cantine réputée pour ses plats roboratifs et bien évidement diverses entraîneuses ravies de partager leur savoir contre quelques din.