Vous avez probablement croisé un de ces mots en lisant nos échanges sur XMPP ou sur le forum. Il s'agit d'éléments culturels importants au sein du projet Khaganat.
Nous aimons la douceur, la bienveillance et la gentillesse, comme la lecture de la charte le montre. Nous ne prenons pas de plaisir au conflit1), comme nos ressources sur la modération l'expliquent.
Ces notions peuvent dérouter suivant vos propres références culturelles. Cet article est là pour tenter de donner quelques clés.
Un “pamjai”, c'est un câlin en lojban. Les deux mots font donc référence à la même chose !
Parmi nous, il y a de nombreuses personnes qui aiment les câlins. Et qui en contaminent d'autres ! Plus on fait de câlins, et plus on cultive la bienveillance portée à autrui.
“Free hugs like free software !”
Un câlin, ça peut prendre plusieurs formes, de la main posée brièvement sur l'épaule aux grandes embrassades. Mais ça ne s'impose pas. Le câlin, c'est comme une tasse de thé : on peut les refuser, en vouloir à certains moments et pas à d'autres. Si vous ne voulez pas de câlins, vous avez le droit de dire non. Si vous voulez faire un câlin, pensez bien à demander avant si c'est d'accord !
Nous faisons des câlins en direct lorsque nous nous retrouvons (aux AFK, lors des évènements où on présente Khaganat…), et nous en faisons à distance via internet. C'est un moyen de nous remémorer cette chaleur humaine.
Nous sommes aussi gourmandes. La douceur, ça se mange aussi ! La guimauve est une bonne illustration de cette douceur : c'est moelleux, sucré, fondant. C'est aussi une blague historique au sein du projet, d'une de nos participante qui a un jour avoué son penchant pour cette confiserie en période de déprime, et qui s'est vu offrir un kilo d'oursons en guimauves… Depuis, elle ne déprime plus !
Les gourmandises sont moins intrusives que les câlins et plus appropriées pour nos membres moins tactiles. Chacune a ses préférences : certaines amènent d'excellents chocolats à chaque rencontre, d'autres préfèrent les crêpes, les bricelets ou même des versions plus salées, comme la traditionnelle raclette d'AFK instituée suite à la profusion de fromages amené à chaque fois.
Par extension, c'est aussi une façon de marquer sa reconnaissance sur internet : on donne des guimauves comme d'autres donnent des bons points, mais sans la notion de notes. Il s'agit de valoriser un travail ou une action que nous apprécions.
Nous avons aussi, dans notre vocabulaire, des termes qui semblent moins doux, dont le célèbre fouet.
Il faut savoir que la recette de la guimauve demande de fouetter les blancs puis de continuer à battre tandis qu'on verse le sucre cuit. Cela demande un sacré coup de fouet, donc !
La sémantique double du fouet et notre amour des jeux de mot s'est mêlé au vocabulaire à connotation BDSM largement présent dans certains domaines de l'informatique, et aux goûts de certaines pour un amour plus musclé. Il en faut pour tous les goûts. Mais, comme dans toute relation BDSM correcte, tout reste dans le consentement, et le fouet n'est donné qu'à celles qui y prennent du plaisir… Retour à la charte : le plaisir avant tout !