Les raisons à l'apparition d'une Fenra sont multiples et peuvent se résumer par “ça va être fun”. Voici cependant quelques bonnes excuses pour en faire apparaître :
Certaines zones ont des fenra récurrentes, connues des ra depuis des éons. En général, la durée de cette récurrence et la difficulté à refermer la source sont connus (grosso modo).
Ces fenra sont relativement stables et les dégâts qu'elles peuvent faire si elles ne sont pas refermées sont relativement prévisibles.
Les savants expliquent ces zones par les courants de Lakne et Zbasu qui forment à ces endroits des nœuds où l'énergie s'emmêle inextricablement et fini par s'évacuer sous forme de fenra. Elles sont donc appelés jgena fenra (sources-nœuds) dans les milieux universitaires.
Lorsque le Khanat va mal, le Khanat l'exprime là où ça fait mal. Si des rivalités entre groupes de ra ne trouvent pas d'exutoire acceptable, et en particulier quand l'affrontement tire sur les ressources du Rêve (cf Religion : conflit), une fenra peut apparaître, comme pour dire “tapez-vous dessus une bonne fois pour toute, mais souvenez-vous au passage que vous avez une responsabilité dans l'équilibre du monde”.
Avec une certaine dérision, les savants les nomment panpi fenra (source de paix). Mais jamais devant les autochtones à l'origine (bien qu'inconsciement) de la fenra en question.
Ces sources-là sont extrêmement instables et peuvent provoquer des catastrophes de grande ampleur si elles ne sont pas refermées. C'est l'expression de la logique du monde : quand on doit gérer une énorme catastrophe, on pense soudain beaucoup moins à ses petites embrouilles avec le voisin.
Parce que parfois, la Crypte s'ennuie, ou que le Khan veut voir à quel point ses ra aiment leur monde, ou parce que le lancer de dé cosmique a décidé du lieu et du jour, une fenra s'ouvre, sans qu'on ai de bonne explication à fournir, et amène tous les combattants à se réunir pour lutter contre.
Ce phénomène là ets simplement baptisé fenra, sans rien ajouter, parce qu'il n'y a rien à ajouter : c'est comme ça et puis c'est tout !