Brouillon pour revoir toute la page Je propose de mettre “ce que ça donne vu du sol” (et donc la vision qu'en ont les ra) dans l'article principal, et l'explication astronomique plausible dans “Animation” ou “Gameplay”.
Autre point à réfléchir : faut-il une page par objet céleste pour les détailler ? À voir quand on aura stabilisé la vue globale, sans doute.
— Lyne 2024/11/14 21:15
faut-il une page par objet céleste pour les détailler ?
Je dirais “oui”, mais plus tard. On va avoir d'autres trucs à dire sur les évènements célestes, par exemple les légendes et croyances associés, peut-être la conjonction avec certains évènements historiques. En gros, à partir du moment où on a plus de 2 paragraphes sur un objet, autant lui faire un article ? — zatalyz 2024/11/15 07:55
L'astronomie est une science spécifique à Culno, puisque l'observation du ciel n'est possible que depuis la surface, d'une part, et que son influence sur la détermination des calendriers1), les saisons, ou l'alternance jour-nuit, ne se fait sentir qu'à culno, d'autre part. Cette discipline n'est donc pas particulièrement prisée, ni étudiée, à l'InfrA, et les sources sont plus populaires qu'académiques2).
Le ciel est une caractéristique importante de culno, qui peut surprendre voire inquiéter une ra habituée à ratmidju et qui rejoindrait la surface pour la première fois. Il est défini comme la portion au dessus du sol, sur laquelle il n'est donc pas (normalement, nous en parlerons à la fin de cet article) possible de se déplacer.
L'apparence du ciel (couleur, texture…) varie en fonction de multiples phénomènes transitoires ou météorologiques (nuages, précipitations… Voir l'article dédié). Néanmoins, plusieurs constantes ou phénomènes récurrents peuvent être observées dans ce qui semble être un arrière-plan de la météo, et feront l'objet de cet article.
Le ciel du Khanat est dominé par deux astres majeurs : le soleil, qui procure lumière et chaleur à la surface, et Samayun, un astre bleu gigantesque.
Deux autres objets plus petits ont également une importance considérable pour les ra de la surface, aussi bien pour leurs calendriers que pour les légendes qui y sont associées : Zabr et Stigi.
Enfin, la nuit, une multitude d'étoiles ont été regroupées par les cultures archaïstes en diverses constellations plus ou moins arbitraires.
Il existe une foule de croyances et de légendes associées par les ra de la surface à ces différents objets, et cet article n'a pas vocation à les détailler. Néanmoins, un point important doit être mentionné : une forme de personnification ou d'identification s'est produit, qui a conduit à donner à l'apparition de ces astres dans le ciel le nom de “lever”. Leur disparition portant pour sa part le nom de “coucher”. Ces deux notions seront utilisées telles quelles pour la suite de l'article.
Le soleil se présente comme un gros point lumineux dans le ciel, généralement jaunâtre bien que sa couleur puisse varier lorsqu'il s'approche de l'horizon.
Il est douloureux de le regarder directement, sauf lorsqu'il est voilé par des nuages ou l'atmosphère de Samayun (cf. ci-dessous), ou lorsqu'il est proche de l'horizon. Les lectrices sont donc fortement invitées à éviter de le faire, ou à porter des protections adaptées si elles souhaitent s'y risquer.
Dans les zones que le soleil éclaire directement, la chaleur ressentie est notablement plus importante que dans les zones où il est masqué par un obstacle (ombre). Le même phénomène, encore plus marqué, peut être constaté la nuit : une baisse de température lui est en effet assez systématiquement associée.
Le soleil traverse le ciel depuis l'horizon est, s'élève dans le ciel jusqu'au milieu de la journée, avant de redescendre vers l'horizon ouest et d'y disparaître. Sa présence dans le ciel (au-dessus de l'horizon) définit ainsi la notion de “jour”, de “matin” (peu après son lever), et de “soir” (autour de son coucher). Et son absence (à ne pas confondre avec le fait qu'il soit masqué par quelque chose) définit la “nuit”.
Le point où apparaît le soleil le matin varie en fonction du point d'observation à la surface, mais aussi légèrement chaque jour, en un cycle régulier. Celui-ci définit l'année, concept repris tel quel dans tout le Khanat et toutes les cultures ratiques, même à Ratmidju. Pour les ra curieuses et qui se seraient posées la question, c'est là l'origine du nombre curieux de 480 jours pour constituer l'année.
À compléter. Ou renvoyer vers la Mediateki.
Sans conteste l'objet le plus impressionnant du ciel, Samayun est un immense disque bleu, plus ou moins lumineux, zébré de bandes relativement parallèles entre elles bien que d'épaisseurs variables, et qui présente sur l'une des bandes centrales un étrange ovale. Cette structure spécifique permet de constater facilement que le disque n'en est un qu'en apparence, et est en fait une sphère en rotation : la position de l'ovale, et de l'ensemble des motifs bien qu'ils soient moins facilement repérables, varie en fonction du temps.
Samayun présente une combinaison de mouvements complexes. Outre sa rotation sur elle-même, qui lui permet de présenter différents motifs de sa surface, cette même surface peut apparaître plus ou moins lumineuse, voire presque obscure selon le moment de la journée et la position du soleil.
Samayun traverse en effet le ciel d'est en ouest en un peu plus d'un jour (plus exactement un jour un tiers), sa position relative le matin ou le soir se répétant selon un cycle de quatre jours : la lectrice attentive y reconnaîtra sans aucun doute l'origine du jeftu, bien qu'il existe d'autres théories sur ce sujet (nous y reviendrons dans la partie consacrée à Stigi).
Enfin, comme le soleil, les points de l'horizon où se produisent le lever et le coucher dépendent de la position de l'observatrice et de la période de l'année. Il est ainsi à noter que le même cycle de 480 jours s'applique ici.
Est-ce qu'on définit aussi le mois avec Samayun ? Apparence de la surface / position de la grande tâche ? Position par rapport à diverses constellations ?
Deux fois par an, à une demi-année d'écart, pendant quelques jours à un mois environ selon l'endroit où on se trouve, deux phénomènes spectaculaires peuvent être observés en lien avec Samayun.
Le premier, et qu'il est impossible de manquer si l'on est à la surface à ce moment-là, consiste en une occultation complète du soleil pendant plusieurs heures par le disque de Samayun, et ceci une fois par jeftu. Si le résultat ne correspond pas exactement à une nuit, puisqu'il fait moins froid et plus lumineux que pendant une nuit classique, cette éclipse n'en est pas moins très sensible. Dans certaines régions très chaudes comme le salargurg, elle permet même l'apparition de formes de vie spécifiques, qui profitent ainsi d'un répit bienvenu à la chaleur étouffante des jours.
Le second phénomène, qui ne se produit pas aux mêmes endroits que le premier3), et est visible la nuit, lui, par un effet de symétrie tout à fait intéressant. Il correspond au passage d'un disque plus sombre sur la surface de Samayun. Cela se produit également une fois par jeftu, et il est assez évident qu'il s'agit du phénomène inverse du précédent, à savoir une occultation du soleil par le Khanat, si on pouvait l'observer depuis Samayun. Et quoi que prétendent tout un tas de légendes colportées par les chamans.
À compléter. Ou renvoyer vers la Mediateki.
Si l'on exclut le soleil, dont la taille apparente est difficile à mesurer en raison de sa luminosité, Zabr est le second plus gros objet du ciel, loin derrière Samayun cependant.
Comme Samayun, Zabr se présente sous la forme d'un disque, mais de couleur plus terne, du blanc sale au brun sombre, avec une grosse bande centrale, elle aussi marquée d'un ovale. L'effet peut être saisissant et c'est sans doute ce qui a conduit les ra de la surface à lui donner le surnom d'Observateur. La structure ovale étant désignée comme l'Œil.
La taille de Zabr varie fortement, du simple au triple environ, même si c'est toujours près d'une centaine de fois moins que Samayun.
Si elle obéit également à la règle des levers orientaux et des couchers occidentaux de façon quotidienne, ce cycle se décale légèrement et est plus difficile à identifier : de fait, il faut inclure Samayun dans l'observation pour se rendre compte que les positions relatives des deux astres, et du soleil, se reproduisent au bout de 32 jours. C'est le phénomène à l'origine d'une notion beaucoup moins répandue à ratmidju qu'à culno : le mois.
À compléter. Ou renvoyer vers la Mediateki.
Contrairement aux précédentes, Stigi n'est pas un disque mais une forme non régulière, voire franchement biscornue, et variable au cours du temps, de couleur brun-rouge. Elle est également deux fois plus petite que Zabr à son plus petit.
Stigi ne s'éloigne jamais beaucoup de Samayun, passant devant ou derrière selon l'endroit d'où elle est observée. Elle retrouve, par rapport à Samayun, la même position en 4 jours : c'est l'autre origine possible pour expliquer le jeftu.
Certains peuples lui donnent le nom de “Emji”.
À compléter. Ou renvoyer vers la Mediateki.
Quelques fois par an, Zabr et Stigi semblent se rapprocher, voire se superposer. Ces conjonctions peuvent, d'après les légences de culno, déclencher des phénomènes étranges et/ou magiques à la surface, l'apparition de créatures fabuleuses, ou tout autre évènement fantaisiste et inexpliqué. La beauté du spectacle peut néanmoins, à elle seule, et à n'en pas douter, provoquer des sentiments forts chez les spectatrices, et l'autrice de ces lignes ne peut que recommander à ses lectrices de profiter sans hésiter d'une occasion pour y assister si elles le peuvent.
Il arrive également que l'une ou l'autre des lunes occulte totalement (Zabr) ou partiellement (Stigi) le soleil : bien que beaucoup plus courtes et moins spectaculaires en terme d'effets directs que celles de Samayun, ces éclipses n'en sont pas moins intéressantes à observer. Stigi, en particulier, étant souvent responsable de changements de couleurs saisissants dans l'ensemble du ciel, avec des arcs-en-ciel ou des motifs variés.
Les étoiles sont des points brillants, aux couleurs variées, et qui tendent à garder la même position les unes par rapport aux autres (contrairement à ce qui a été décrit précédemment).
Les ra de culno se plaisent à les regrouper en motifs qu'elles nomment constellations, et auxquelles elles associent légendes et propriétés diverses. Plus prosaïquement, ces constellations permettent également à celles qui les connaissent de s'orienter à la surface sans l'usage du kom, ce qui peut être bien pratique dans les zones les plus lakne ou en cas de panne des minarets.
La Voie Lakne ressemble pour certaines à un nuage, et pour d'autres aux Brumes. Certaines ra ont donc fait la supposition qu'il s'agissait de la véritable localisation du Monde des Rêves, bien que rien ne puisse étayer cette hypothèse (ou l'infirmer d'ailleurs).
Préciser à quoi elle ressemble, quel cadran du ciel elle occupe, etc.
Différentes comètes passent parfois dans le ciel. L'une d'elle, particulièrement brillante, revient tous les quatre ans à la même période et déclenche des pluies d'étoiles filantes. Dans les Plaines d'Astharie, cette période correspond sensiblement à la Fête de l'Automne, et est très probablement à rapprocher de la coutume des feux d'artifice qui lui est associée.
Plusieurs documents anciens font référence à un “second soleil”, qui aurait été visible depuis le Désert du Ponant, et que les légendes locales appellent Elyan. Sa nature, son positionnement et sa trajectoire sont aujourd'hui de simples conjectures. Son existence même est douteuse.
Comme tout se qui se rencontre dans le Monde des Rêves, le ciel (dans les zones où il est présent) peut obéir à des règles particulières et sans lien apparent avec celles qui régissent le Khanat. Différents témoignages font ainsi état de régions où le ciel semble n'être que la prolongation du sol au-dessus, derrière, de tous les côtés, par exemple.
Le système de Khanat est composé essentiellement
Un système plausible est présenté dans cette vidéo.
Samayun orbite autour du soleil en 480 jours, c'est ce qui définit l'année.
Stigi et Khanat sont des quasi-satellites de Samayun : les deux lunes tournent autour de la planète en 4 jours (c'est ce qui définit le jeftu), sur des orbites légèrement décalées. Depuis Khanat, on a l'impression que Stigi tourne autour de Samayun.
Enfin, Zabr tourne autour de Samayun plus loin que les deux lunes précédentes, en 11 jours environ. L'ensemble est en résonance 3:8 : lorsque Zabr fait 3 tours autour de Samayun, Khanat (et Stigi) en font 8. Cela signifie que, au bout de 32 jours, l'ensemble est revenu sensiblement à la même position par rapport au soleil.
Les orbites des lunes sont sensiblement sur le même plan, mais pas tout à fait : c'est ce qui fait que les rapprochements sont possibles, mais les vraies conjonctions (Stigi passant devant Zabr) sont plus rares. Ce plan est également incliné par rapport à l'écliptique : le résultat est donc le même pour les éclipses (Stigi ou Zabr passant devant le soleil), qui sont assez rares.
Enfin, l'axe de Khanat n'est pas tout à fait perpendiculaire à son plan orbital : la conséquence en est le soleil (et les autres corps célestes) passent plus ou moins haut dans le ciel en fonction de la période de l'année.
La taille de Samayun correspond sensiblement à celle de Saturne (60.000 km de rayon). Celles de Khanat et Zabr à 2/3 de celle de la Terre (4.000 km de rayon), ce qui est un peu plus gros que les plus gros satellites connus dans le système solaire. Et le plus long rayon de Stigi est de 500 km, ce qui est à peu près la limite maximale pour un corps qui ne serait pas sphérique.
Depuis le sol du Khanat, Samayun occupe 10 à 20% du ciel : c'est énorme, et cela représente une présence qui peut être écrasante. Stigi fait à peu près la moitié de la taille de la Lune (celle de la Terre). Zabr, en fonction de sa position sur son orbite, voit sa taille varier de une à deux fois celle de la Pleine Lune.
L'aspect de Samayun a été calqué sur celui de Jupiter et de sa célèbre tâche rouge, mais a été recolorisé en bleu. On lui voit donc des bandes “horizontales” plus ou moins sombres, et plus ou moins larges. Samayun tournant sur elle-même, et Khanat tournant autour de Samayun, toute la surface (ou plutôt toute la structure atmosphérique externe) de Samayun est visible à un moment ou un autre depuis le Khanat. En 2024, nous n'avons pas encore décidé du rythme de rotation de Samayun et donc de l'effet sur la fréquence de répétition d'apparition des différents motifs. Nous avons seulement acté que la rotation avec Khanat n'était pas synchrone : ce n'est pas toujours la même face qui est visible.
L'atmosphère de Samayun est épaisse (normal pour une géante gazeuse) et provoque donc des distorsions de lumière importants lorsque le soleil s'en approche.
Zabr tourne également sur elle-même, et se rapproche ou s'éloigne en fonction de où elle est sur son orbite : là non plus, sa fréquence de rotation sur elle-même n'est pas fixée. Mais la partie avec “l'Œil” est donc plus ou moins visible selon qu'elle est tournée vers Khanat depuis l'autre bout de l'orbite, ou depuis le point le plus proche.
Stigi est tellement biscornue et sa rotation tellement erratique qu'il est difficile d'y voir un motif répétitif.
Dans un système aussi complexe, les possibilités de rapprochement apparent entre deux corps sont nombreux. La fréquence et l'impact de ces rapprochements reste à caler (en 2024).
Ces conjonctions sont censées provoquer l'apparition de “rois”, ou ouvrir des zones particulières (éventuellement en association avec des actions de joueurs / personnages). Elles ne doivent donc être ni trop fréquentes, ni trop rares. Cela dit, il n'est pas non plus visible depuis tout le Khanat.
Stigi passe toujours devant Zabr (elle est plus près).
En fonction de l'endroit où on est sur Khanat, on peut voir Stigi passer devant ou derrière la planète, mais pas les deux (pour ça, il faut changer de place sur le Khanat). Si elle passe derrière, elle disparaît (tout simplement). Si elle passe devant, on la voit simplement, brun-rouge sur fond bleu.
Zabr passe toujours derrière Samayun. Rien de spécial à dire.
Stigi est trop petite pour éclipser complètement le soleil, et le phénomène n'est observable que depuis une petite zone du Khanat. Mais ces (rares) passages devant le soleil provoquent des phénomènes optiques extraordinaires (de type aurore boréale, mais en plus psychédélique) qui n'ont pas (encore) vraiment d'explication rationnelle.
Ce sont des éclipses qui ressemblent à nos éclipses de soleil terriennes, en un peu plus longues, et visibles depuis une zone plus grande.
Depuis une moitié du Khanat, deux fois par an, tous les 4 jours pendant environ un mois et demi, Samayun éclipse le soleil. C'est lié au fait que le plan orbital des lunes est très incliné par rapport au plan orbital de Samayun : une bonne partie de l'année, les lunes voient le soleil au-dessus ou en-dessous de la planète. Compte-tenu de la taille de la planète, cette éclipse dure plusieurs heures.
De l'autre côté du Khanat, il fait nuit lorsque Samayun passe devant le soleil, donc on ne voit pas le phénomène de “nuit samayune”. Mais deux jours plus tard, Khanat passe entre Samayun et le soleil : on peut voir son ombre traverser la planète sous la forme d'un petit disque sombre.
Retrouver si les saisons sont liées à l'inclinaison de l'axe de Khanat par rapport au plan de l'écliptique, ou à autre chose. Attention, avec le mélange inclinaison de l'axe par rapport au plan orbital d'une part, et inclinaison du plan orbital par rapport au plan de l'écliptique, ça pourrait donner des trucs bizarres.