Le système de Khanat est composé essentiellement
Un système plausible est présenté dans cette vidéo.
Samayun orbite autour du soleil en 480 jours, c'est ce qui définit l'année.
Stigi et Khanat sont des quasi-satellites de Samayun : les deux lunes tournent autour de la planète en 4 jours (c'est ce qui définit le jeftu), sur des orbites légèrement décalées. Depuis Khanat, on a l'impression que Stigi tourne autour de Samayun.
Enfin, Zabr tourne autour de Samayun plus loin que les deux lunes précédentes, en 11 jours environ. L'ensemble est en résonance 3:8 : lorsque Zabr fait 3 tours autour de Samayun, Khanat (et Stigi) en font 8. Cela signifie que, au bout de 32 jours, l'ensemble est revenu sensiblement à la même position par rapport au soleil.
Les orbites des lunes sont sensiblement sur le même plan, mais pas tout à fait : c'est ce qui fait que les rapprochements sont possibles, mais les vraies conjonctions (Stigi passant devant Zabr) sont plus rares. Ce plan est également incliné par rapport à l'écliptique : le résultat est donc le même pour les éclipses (Stigi ou Zabr passant devant le soleil), qui sont assez rares.
Enfin, l'axe de Khanat n'est pas tout à fait perpendiculaire à son plan orbital : la conséquence en est le soleil (et les autres corps célestes) passent plus ou moins haut dans le ciel en fonction de la période de l'année.
La taille de Samayun correspond sensiblement à celle de Saturne (60.000 km de rayon). Celles de Khanat et Zabr à 2/3 de celle de la Terre (4.000 km de rayon), ce qui est un peu plus gros que les plus gros satellites connus dans le système solaire. Et le plus long rayon de Stigi est de 500 km, ce qui est à peu près la limite maximale pour un corps qui ne serait pas sphérique.
Depuis le sol du Khanat, Samayun occupe 10 à 20% du ciel : c'est énorme, et cela représente une présence qui peut être écrasante. Stigi fait à peu près la moitié de la taille de la Lune (celle de la Terre). Zabr, en fonction de sa position sur son orbite, voit sa taille varier de une à deux fois celle de la Pleine Lune.
L'aspect de Samayun a été calqué sur celui de Jupiter et de sa célèbre tâche rouge, mais a été recolorisé en bleu. On lui voit donc des bandes “horizontales” plus ou moins sombres, et plus ou moins larges. Samayun tournant sur elle-même, et Khanat tournant autour de Samayun, toute la surface (ou plutôt toute la structure atmosphérique externe) de Samayun est visible à un moment ou un autre depuis le Khanat. En 2024, nous n'avons pas encore décidé du rythme de rotation de Samayun et donc de l'effet sur la fréquence de répétition d'apparition des différents motifs. Nous avons seulement acté que la rotation avec Khanat n'était pas synchrone : ce n'est pas toujours la même face qui est visible.
L'atmosphère de Samayun est épaisse (normal pour une géante gazeuse) et provoque donc des distorsions de lumière importants lorsque le soleil s'en approche.
Zabr tourne également sur elle-même, et se rapproche ou s'éloigne en fonction de où elle est sur son orbite : là non plus, sa fréquence de rotation sur elle-même n'est pas fixée. Mais la partie avec “l'Œil” est donc plus ou moins visible selon qu'elle est tournée vers Khanat depuis l'autre bout de l'orbite, ou depuis le point le plus proche.
Stigi est tellement biscornue et sa rotation tellement erratique qu'il est difficile d'y voir un motif répétitif.
Dans un système aussi complexe, les possibilités de rapprochement apparent entre deux corps sont nombreux. La fréquence et l'impact de ces rapprochements reste à caler (en 2024).
Ces conjonctions sont censées provoquer l'apparition de créatures fabuleuses, ou ouvrir des zones particulières (éventuellement en association avec des actions de joueurs / personnages). Elles ne doivent donc être ni trop fréquentes, ni trop rares. Cela dit, elles ne sont pas non plus visible depuis tout le Khanat.
Stigi passe toujours devant Zabr (elle est plus près).
En fonction de l'endroit où on est sur Khanat, on peut voir Stigi passer devant ou derrière la planète, mais pas les deux (pour ça, il faut changer de place sur le Khanat). Si elle passe derrière, elle disparaît (tout simplement). Si elle passe devant, on la voit simplement, brun-rouge sur fond bleu.
Zabr passe toujours derrière Samayun. Rien de spécial à dire.
Stigi est trop petite pour éclipser complètement le soleil, et le phénomène n'est observable que depuis une petite zone du Khanat. Mais ces (rares) passages devant le soleil provoquent des phénomènes optiques extraordinaires (de type aurore boréale, mais en plus psychédélique) qui n'ont pas (encore) vraiment d'explication rationnelle.
Ce sont des éclipses qui ressemblent à nos éclipses de soleil terriennes, en un peu plus longues, et visibles depuis une zone plus grande.
Depuis une moitié du Khanat, deux fois par an, tous les 4 jours pendant environ un mois et demi, Samayun éclipse le soleil. C'est lié au fait que le plan orbital des lunes est très incliné par rapport au plan orbital de Samayun : une bonne partie de l'année, les lunes voient le soleil au-dessus ou en-dessous de la planète. Compte-tenu de la taille de la planète, cette éclipse dure plusieurs heures.
De l'autre côté du Khanat, il fait nuit lorsque Samayun passe devant le soleil, donc on ne voit pas le phénomène de “nuit samayune”. Mais deux jours plus tard, Khanat passe entre Samayun et le soleil : on peut voir son ombre traverser la planète sous la forme d'un petit disque sombre.
Retrouver si les saisons sont liées à l'inclinaison de l'axe de Khanat par rapport au plan de l'écliptique, ou à autre chose. Attention, avec le mélange inclinaison de l'axe par rapport au plan orbital d'une part, et inclinaison du plan orbital par rapport au plan de l'écliptique, ça pourrait donner des trucs bizarres.
Dans le monde du rêve, d'autres ciel et d'autres géographies apparaissent, suivant le rêve.
Imaginez une sphère parfaite. La surface intérieure est le sol de notre monde, mais on coupe la sphère des deux cotés. Quelqu'un regardant devant lui voit le sol monter jusqu'au zénith, puis redescendre derrière lui. Pareil sur les côtés, sauf qu'à cause des deux coupes, il voit deux cercles parfaits, un à droite et un à gauche. Deux fenêtre sur l'espace qui peuvent occuper une très large portion du ciel.
Imaginez un monde qui se déploie sur un anneau de Möbius tridimensionnel. En sous-sol, si on creuse beaucoup, on se retrouve à la surface, un peu plus loin. C'est un monde qui en fait est fini mais dont on ne peut trouver la limite.