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La Grotte Aux Volbatci

Vi'ocli haletait dans son sommeil, agité et fiévreux. Cela faisait deux jours qu'il était rentré, éraflé, griffé, contusionné et apparemment mordu à tous les endroits où il pouvait l'être ; en tout cas il ne s'était pas mis dans cet état simplement en courant sur les passerelles du Rocher. Il s'était effondré sur le perron de notre petite cabane sans pouvoir me dire un mot de ce qu'il lui était arrivé. Depuis, son état était resté stable, notamment grâce aux bons soins de Corvi'u qui l'avait pris sous son aile dès qu'elle avait appris son retour. Elle prenait aussi soin de moi, qui passais mon temps chez elle, au chevet de mon fils, dans l'attente d'une évolution de son état.

J'avais pensé un moment qu'il aurait été plus charitable de le rendre aux Brumes pour qu'il revienne en forme, mais je n'en ai pas été capable. Il faut dire que ses trois amies, qui étaient parties avec lui en exploration, n'étaient pas revenues depuis ; leur signalement avait bien évidemment été déposé pour que leurs proches soient informées si elles étaient récupérées en lisière des Brumes ou dans un centre de Revif, mais cela n'avait donné aucun résultat. Il faudrait peut-être attendre quelques jours de plus.

Il s'agita de nouveau, et gémit, le visage contracté, semblant vouloir chasser une vision qui ne pouvait l'être. Après quelques instants, il s'assit brusquement et ouvrit les yeux, en proie à la panique, tremblant comme une feuille au vent d'automne. Je le pris dans mes bras pour le rassurer, délicatement afin de ne pas appuyer sur ses plaies bandées, et murmurai son nom, lui assurant que tout irait bien. Il finit par s'apaiser en comprenant qu'il était bel et bien rentré au Rocher. Je le laissai épancher ses larmes sur mon épaule un moment avant de lui proposer un verre d'eau qu'il engloutit d'un trait. Je tentai un sourire d'encouragement, qu'il me rendit tant bien que mal entre un sanglot et une grimace de douleur.

« Ça va aller, Vi'ocli, prends le temps de te reposer, tu en as besoin. Tu veux essayer d'avaler quelque chose de plus consistant ? » Il hocha la tête lentement, après une longue réflexion. Le temps semblait se ralentir autour de lui, comme si l'air ou la lumière elle-même devaient traverser de la mélasse avant de l'atteindre. Je lui présentai un bol de bouillon tiède, mais il tremblait trop pour le boire lui-même ; je l'aidai à se caler avec des oreillers et lui donnai du bouillon avec une cuillère, comme lorsqu'il était tout petit ; je souris à ce souvenir à la fois lointain et si proche : cela faisant une vingtaine d'année qu'il était adolescent, et cet état avait semblé lui convenir jusqu'à récemment, pour être précise jusqu'à ce qu'il se fasse embarquer dans les explorations par Capku'e et Toixanri, ses amis de toujours, et, surtout, Madre'o, une petite peste arrivée une dizaine de jeftu auparavant, cachée dans un convoi commercial en provenance de Natca ; mais une jolie petite peste aux cheveux d'un noir profond contrastant avec ses grands yeux verts, qui avaient fait tourner la tête de mon fils.

Je l'aidai à se recoucher pour qu'il reprenne des forces. Dans son état, il était inutile de l'interroger ; il n'aurait probablement pas été capable d'avoir un discrours construit de toute façon. J'attendis ainsi jusqu'au lendemain, somnolant sur une paillasse à côté de son lit et grignotant les quelques fruits secs laissés par Corvi'u à notre intention. Elle avait pris le temps de lui refaire ses pansements après son réveil ; il s'était laissé manipuler comme une poupée de chiffon, un soupir s'échappant de temps en temps après qu'il eut retenu sa respiration en même temps que des cris de douleur. C'était bien mon fils, ça, surtout ne pas montrer sa faiblesse, même dans sa situation qui semblait presque désespérée.

Après une nuit où je dormis de travers, à moitié assise, à moitié couchée, c'est, logiquement, le dos à moitié coincé que je fus réveillée par un Vi'ocli qui avait repris quelques couleurs. Oh bien sûr, il n'était toujours pas prêt à se lever, mais il demanda à manger quelque chose d'un peu plus consistant après avoir englouti deux verres d'eau d'affilée. Après ma joie de le retrouver tel que je le connaissais, je fus pour le moins décontenancée de le voir blêmir à nouveau lorsque je lui présentai une assiette de ledmatne ; il passa en dépho pendant quelques instants, mais il finit par se reprendre et se contenter d'un signe de la tête.

« Je ne crois pas pouvoir manger de ça avant un moment… Je peux avoir quelque chose de sucré, plutôt ? » fit-il en pointant du menton les fruits secs. Je le laissai ingurgiter son comptant d'énergie avant de me préparer à le questionner, en tentant de ne pas trop le brusquer. « On dirait que tu commences à reprendre du poil du mumut, ça me rassure. Comment te sens-tu ?
– J'ai l'impression d'avoir été découpé en petits morceaux à coups de machette, puis recollé avec de la salive de pendo » me répondit-il d'un sourire grimaçant, se régalant de mon air incrédule face à ses images crues. « Ce qui n'est d'ailleurs pas si loin de la vérité, si j'en crois mes souvenirs. »

Nous y voilà. Je soupirai longuement avant de le lancer sur un sujet que j'imaginais pénible à évoquer. « Et tu te sens prêt à les partager, ces souvenirs ? J'avoue que je suis à la fois curieuse et anxieuse. » J'évitai soigneusement d'aborder le sujet de l'absence de ses amies pour le moment, ne sachant pas ce qu'il pouvait en savoir. Il m'envoya un long regard triste puis finit par acquiescer, s'installant confortablement au milieu des coussins tout en serrant les dents à chaque frottement d'une partie de son corps recouvert de baume, cataplasmes et autres pansements. Il prit le temps d'avaler un peu de bouillon, inspira profondément et verrouilla son regard bleu sombre dans le mien avant de commencer.

« Madre'o nous avait donné rendez-vous, à Capku'e et moi, l'autre matin. Comme on a croisé Toixanri sur le chemin, il est venu avec nous après être allé chercher de quoi tenir la journée ; enfin, on serait probablement allés le chercher de toute façon, il adore explorer. On l'a retrouvée en bas de la passerelle du pendo rose, apparemment elle était là depuis un moment déjà : elle avait l'air endormie, assise contre un rocher. Si ça se trouve elle avait dormi là en fait. » Il se passa la langue sur les lèvres ; ses yeux semblaient briller à l'évocation de sa nouvelle amie. « Elle nous a demandé si on avait bien de quoi manger pour la journée, on lui a dit que oui, et aussi des couvertures, des torches et de quoi nous changer, comme elle avait dit. Et on a commencé à s'éloigner à pied du Rocher, en remontant le Tsari'e. On a pas mal galéré à s'embourber, surtout qu'on essayait de pas mouiller nos bagages. Au bout d'une heure ou deux, on a fini par arriver sur un petit monticule pas trop mouillé, on s'est posées un peu. On s'en était pas aperçues en pataugeant mais on avait commencé à tourner autour du Rocher par stuna. La lumière était magnifique et ça faisait des drôles de jeux d'ombres sur les falaises. Et là, Madre'o nous a fait un grand sourire et elle a pointé une zone d'ombre du doigt, quelques mètres au dessus du niveau de l'eau au pied du Rocher. Elle disait qu'il y avait une grotte et que c'était là qu'on allait, qu'elle était pas accessible directement en longeant la falaise mais qu'elle avait trouvé un chenal qui arrivait presque au bon endroit. Et là, elle a découvert une barque planquée sous une bâche ; dedans elle avait mis des cordes en plus des rames. Alors on s'est mis au boulot, Capku'e et moi, à faire les malins pour essayer de l'impressionner, pendant que Toixanri était couché à l'avant à surveiller le chenal et à dégager les racines qui pouvaient gêner. »

Le grand sourire de mon fils contrastait avec son corps endolori. Ces joyeuses mémoires semblaient à ce moment là lui avoir fait oublier la suite. Je le laissai continuer sans rien dire, attentive à son histoire mais aussi à ce qu'il disait malgré lui, dans ses mimiques, ses grimaces, ses contorsions.

« Quand on est arrivées sur un autre petit îlot à quelques dizaines de mètres de la grotte, on a attaché la barque, et elle nous a dit qu'on devrait finir à pied. On savait déjà qu'on devrait escalader un peu et que ça serait pas une partie de plaisir si on était couvertes de boue, mais on en avait vu d'autres. Juste avant de partir, on a vu une bestiole nous passer au-dessus en volant à toute vitesse. Comme Toixanri est super rapide et qu'il avait son lance-pierre à la ceinture, il lui a tiré dessus, et il l'a touchée. La bestiole a crié et elle est tombée dans le Tsari'e un peu plus loin. On serait bien allées voir mais on avait pas envie de louper le créneau pour la grotte. »

je l'interrompis en fronçant les sourcils : « c'était quel genre de bestiole au juste ? Grande comment ?
– A ce moment là on pensait que c'était une sorte d'oiseau, on a pas trop vu en fait. Mais on en a vu d'autres après. » Il me lança un regard qui semblait me demander à ne pas en dire plus pour le moment, aussi le laissai-je continuer d'un signe de la main. « On a laissé une bonne partie de nos bagages sur l'îlot, surtout les couvertures qui prenaient pas mal de place, et on est descendues dans la gadoue en faisant bien attention à pas mouiller les cordes. On a encore pataugé un moment avant d'arriver au pied de la grotte. Il y avait un sol un peu mou mais qui nous a permis de bien nous nettoyer pour pas glisser en escaladant. C'était Capku'e qui montait en tête, comme d'habitude, ensuite il y avait moi, Madre'o, et Toixanri était le dernier de cordée. Pendant qu'on grimpait, on a vu une autre bestiole passer quelques fois. Une fois arrivé en haut, à l'entrée de la grotte, Capku'e a pris le temps de l'aligner avec son lance-pierres. Il a dû s'y reprendre à trois fois mais il a fini par l'avoir. Pendant ce temps j'ai aidé les deux autres à finir la grimpette. »

Le visage de Vi'ocli semblait se fermer au fur et à mesure que son récit avançait. Je lui proposai une pause bouillon et fruits secs qu'il accepta mélancoliquement avant de reprendre. « Madre'o nous a raconté qu'il y avait une histoire avec un chaman qui aurait vécu au milieu du Rocher et que c'était dans cette grotte qu'il habitait. Moi j'y croyais pas trop mais comme j'aimais bien ses histoires, j'ai rien dit. On était toutes super curieuses de ce qu'on allait trouver, même elle. On a allumé deux torches, une pour Toixanri qui marcherait en tête, et une pour Madre'o, en troisième position. Moi j'étais en dernier. La première cavité faisait juste un abri, sans plus, mais au fond on a trouvé un boyau assez large pour marcher debout ; enfin, Capku'e devait quand même baisser la tête de temps en temps, comme d'habitude. On a même vu des escaliers par endroits, donc la théorie de Madre'o prenait de l'ampleur. On bavardait et donc on a mis du temps avant de se rendre compte qu'il y avait un bruit de fond. En fait on l'a vraiment remarqué quand on est arrivé dans une très grande caverne. C'était suffisamment grand pour que nos torches arrivent pas à éclairer le mur d'en face ni le plafond. Madre'o a sorti une lampe à krili pour qu'on puisse voir ce que ça donnait, et c'est là qu'on les a vues. »

Son regard s'assombrit et ses joues se creusèrent. Je sentis sa voix vaciller tandis que son front prenait des plis à la fois craintifs et furieux. « Il y avait des volbatci partout, les plus grandes faisaient peut-être un mètre d'envergure et devaient pouvoir croquer un doigt si elles voulaient. Le sol était recouvert de recdi, certains étaient énormes, avec leur petites boules de ledmatne sur les bords et des tas de viande pourrie au milieu ; ça puait vraiment mais on respirait comme on pouvait. Comme on longeait le mur, elles nous ont pas vues tout de suite. Madre'o a éteint sa lampe et on est restées avec juste les torches sans bouger, le temps de savoir ce qu'on allait faire. Madre'o voulait absolument continuer et Capku'e était d'accord avec elle, plus pour essayer de la draguer je pense. Toixanri avait la trouille et voulait sortir le plus vite possible. D'ailleurs il couinait de plus en plus fort, et je pense que c'est là qu'elles nous ont remarquées. On a vite fait décidé que Toixanri allait ressortir et attendre avec son lance-pierres, que moi je ferais diversion pour en attirer le plus possible dehors pour qu'il les descende, et pendant ce temps les deux autres pourraient traverser le champ de recdi pour prendre le petit passage de l'autre côté de la caverne. Toixanri a filé sans demander son reste avec une torche, j'ai pris l'autre et Madre'o et Capku'e ont commencé à avancer, plaquées contre le mur ; elles auraient les lampes à krili une fois arrivées de l'autre côté mais devraient faire avec ma faible lumière en attendant. J'entendais les volbatci tourner autour de moi sans réussir à m'approcher parce que je bougeais dans tous les sens avec ma torche. A un moment il y en a quand même une qui a réussi à me mordre au bras gauche, alors j'ai commencé à aller vers la sortie, toujours en gigotant. »

Il grimaça lorsqu'il s'arracha un involontairement un pansement de la jambe lors de ses agitations, mais cela ne l'empêcha pas de raconter la suite, un voile d'horreur devant ses yeux qui regardaient à présent le vide au dessus de lui, comme pour conjurer la noirceur de la grotte et de son histoire. « Je me suis fait griffer et mordre quelques fois de plus en tentant de sortir, peut-être que j'ai crié un peu. J'entendais Toixanri qui gueulait aussi : il s'était tordu la cheville en sortant, et il était recroquevillé dans un coin. Il y avait trois bestioles qui le lacéraient avec leurs pattes et qui commençaient à le mordre à la gorge, et j'en voyais d'autres qui approchaient en faisant des petits sauts – pas la place de déployer leurs ailes à cet endroit là. J'ai hurlé aussi fort que je pouvais en essayant de les chasser avec ma torche, mais quand je suis arrivé à son niveau il avait les yeux révulsés et une volbatci avait sa tête enfouie dans son cou, du museau jusqu'aux oreilles. J'ai pas essayé longtemps de le récupérer, elles commençaient à venir vers moi, alors j'ai continué jusqu'à dehors. Je me suis encore fait mordre et griffer de partout, je sais même pas comment j'ai fait pour avancer. En sortant du boyau je me suis plaqué contre le bord et j'en ai frappé quelques unes avec ma torche quand elles pointaient le bout de leur museau. Je saignais et je perdais des forces, donc j'ai décidé de prendre de la distance avant de plus avoir de forces. J'ai réussi à rejoindre l'îlot, j'ai retourné la barque, je me suis mis dessous et j'ai attendu. Pendant la nuit, je les ai entendues voler autour mais elles sont pas venues jusqu'à moi. »

Il soupira, soulagé d'en avoir fini avec ce passage horrible, puis me regarda à nouveau. « Je sais même pas combien de temps je suis resté là. J'espérais reprendre des forces rapidement, mais entre l'inquiétude et les passages réguliers de volbatci, j'ai mis du temps à me décider. Je sais même pas si Madre'o et Capku'e ont réussi à aller jusqu'au boyau. Je sais que je les ai entendues crier en quittant la grotte, mais je sais pas si c'était un cri de victoire pour me dire que c'était bon, ou de douleur parce que ces saloperies les bouffaient vivantes. Bref, j'ai réussi à reprendre la barque et à ramer tout seul, en partant en pleine journée pour avoir moins de volbatci. Le retour jusqu'à la passerelle était un calvaire, j'avais l'impression que chaque herbe qui me frôlait m'arrachait un membre. L'humidité a probablement pas aidé les blessures, il y en a qui se sont infectées j'imagine. Je me souviens même pas de la remontée de la passerelle. »

Il avait enfin laissé libre cours à sa tristesse et à sa colère, et des larmes lourdes roulaient sur ses joues, mouillant le drap qui le recouvrait. Je le pris dans mes bras et le serrai aussi fort que je pus me le permettre pour ne pas lui faire mal. Lui aurait pu me casser des côtes s'il n'avait été aussi faible. Je le rassurai comme je pus mais sentis que le moment était venu de parler des nouvelles que nous avions eues depuis son retour. Du moins l'absence de nouvelles. « Tu es rentré, maintenant, Corvi'u a bien pris soin de toi. Tu devras encore te reposer quelques jours ici, tu as perdu beaucoup de force pendant ton aventure, et après aussi, pour te soigner. Je dois quand même te dire que nous n'avons pas eu de nouvelles de tes amies, mais je ne sais pas si c'est bon signe ou pas.

Corvi'u entra à ce moment dans la petite chambre avec une tourte aux satga'a qui embauma l'atmosphère. Elle nous salua chaleureusement et me fit un clin d’œil. « Justement, à ce sujet, on vient de recevoir un message du dispensaire central de Natca, ils pensent avoir retrouvé Toixanri. A priori, il ne se souvient de rien pour le moment, mais des fois ça peut prendre du temps avant de revenir. » Face au regard interrogateur de Vi'ocli, elle ajouta : « Toujours rien au sujet des deux autres. Pour le moment, on ne peut qu'espérer qu'il s'agisse d'un bon signe, mais leur situation est très incertaine. Le Rocher est criblé de galeries, mais on ne sait pas lesquelles sont reliées, ça n'a pas été beaucoup exploré. » Son regard se tourna vers moi. « Tu devrais noter ce qu'il t'a raconté pendant que c'est encore frais. D'ici quelques jours on pourrait monter une équipe pour essayer d'aller chercher les deux autres.

– Il y a une grotte remplie de volbatci d'après lui, il faudra que l'équipe soit sacrément bien équipée. Déjà pour récupérer des ledmatne sans tout faire fondre avec des armes suffisamment larges pour se débarrasser de ces sales bêtes, c'est compliqué. Quand, en plus, on ne sait pas s'il n'y aurait pas deux adolescentes cachées au milieu des recni, il faut vraiment y aller prudemment. Ceci dit, Madre'o et Cupku'e ne sont probablement plus dans cette grotte. » Ou alors il n'y a plus rien à en récupérer, ajoutai-je sombrement pour moi-même. Je chassai ces pensées noires et continuai avec un air joyeux bien trop forcé. « Je propose qu'on mange cette délicieuse tourte toutes les trois ensemble, ensuite je vais rentrer à la maison et coucher tout ça par écrit pendant que vous vous occupez de tous ces pansements, toutes les deux. Après ça, ça sera repos pour tout le monde, je pense qu'on en a toutes besoin. »

Je me tournai vers mon hôte, et lui souris chaleureusement, signalant par les gestes et la parole ma reconnaissance à mon amie. « Ki'e mutce lo pendo ». Elle accepta mon remerciement d'un hochement de tête suivi d'un clin d’œil, puis s'assit gracieusement pour couper la tourte, laissant une généreuse part à son protégé du moment.

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