Il y a près de ce qui était chez moi lo slanydi’u qui touche lo tsani. Bon moi aussi je touchais lo tsani, mais moins haut.
J'y suis entré un jour. Il n'y avait que des marches. Sur la première il était écrit blanu. Sur la seconde xunre. Et cela continuait à perte de souffle. Je fis de nombreux aller-retour. Quelques pixra accompagnaient les premiers valsi. Mais bientôt les définitions s'asséchèrent. Tout devint xekri gi’e blabi. Noir sur blanc. De plus en plus haut. Je fus surpris de revoir blanu : lo gusni visible dont la longueur d'onde est comprise entre 600 et 700 nm. Bientôt les mots ne se rapportaient plus à rien de concret. La bleuitude remplaça blanu. Puis même de telles références lointaines à un monde physique disparurent. Entre les concepts : « justice », « quantification », « représentation », je me sentais de plus en plus à l'aise. lo valsi se définissaient les uns les autres. Il semblaient se tenir les uns aux autres. Et « paradigme » ou « institution » perdaient toutes lo nu ri nandu.
Quand j'arrivais en vue du jipno, lo sampu valsi sommet m'était devenu presque étranger. Il y avait là lo logji je nitcu fanmo d'une structure dont la finitude conjectural se réifiait. lo ci romoi occurrences du pattern te serti se présentaient à moi. Sur l'antépénultième zo bangu était défini comme l'ensemble des mots et séquences de mots formulant du sens, ainsi que la collection des nécessités grammaticales régissant sa syntaxe.
Sur l'avant dernière, lo valsi be fa zo valsi se présentait comme lo selci du smuni.
Sur la dernière, zo slanydi’u se révélait comme lo stura donnant forme à lo ro stura.
J'étais à cet instant et pour toujours perdu dans le monde des mots. lo no te cliva s'offrait à moi. lo munje s'était clôt sur lui-même. Étrangement je n'avais plus lo no morji de la définition de tercli (ce mot existe-t-il seulement ?). Matière et existence sont je crois mutuellement exclusive.
De toutes les façons, lo ro smuni cu ca nenri la slanydi’u. Elle vit par elle-même, se soutient elle-même.
La postultième marche porte lo mi cmene.
Je ne veux pas connaître lo mi velski.
Que se passe-t-il quand lo termre cu binxo lo selmre ? La Réalité basti la Vérité…