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lo slanydi'u

lomicmenes

Je mets ça là en attendant de lui trouver une place. Je vais essayer de faire 3 ou 4 versions de plus en plus lojbanisées.


La Tour, je sombre.

Il y a près de ce qui était chez moi une tour qui touche le ciel. Bon moi aussi je touchais le ciel,
mais moins haut.

J'y suis entré un jour. Il n'y avait que des marches. Sur la première il était écrit « bleu ». Sur la
seconde « rouge ». Et cela continuait à perte de souffle. Je fis de nombreux aller-retour. Quelques
images accompagnaient les premiers mots. Mais bientôt les définitions s'asséchèrent. Tout devint
noir et blanc. Noir sur blanc. De plus en plus haut. Je fus surpris de revoir bleu : lumière visible
dont la longueur d'onde est comprise entre 600 et 700 nm. Bientôt les mots ne se rapportaient plus à
rien de concret. La bleuitude remplaça le bleu. Puis même de telles références lointaines à un
monde physique disparurent. Entre les concepts : « justice », « quantification », « représentation »,
je me sentais de plus en plus à l'aise. Les mots se définissaient les uns les autres. Il semblaient se
tenir les uns aux autres. Et « paradigme » ou « institution » perdaient toutes leurs difficultés.

Quand j'arrivais en vue du sommet, ce simple mot de sommet m'était devenu presque étranger. Il y
avait là l'achèvement logique et nécessaire d'une structure dont la finitude conjectural se réifiait. Les
3 ultimes occurrences du pattern marche se présentaient à moi. Sur l'antépénultième le mot langage
était défini comme l'ensemble des mots et séquences de mots formulant du sens, ainsi que la
collection des nécessités grammaticales régissant sa syntaxe.

Sur l'avant dernière, le mot mot se présentait comme l'unité du sens.

Sur la dernière, tour se révélait comme la structure donnant forme à toutes les structures.

J'étais à cet instant et pour toujours perdu dans le monde des mots. Aucune sortie ne s'offrait plus à
moi. L'univers s'était clôt sur lui-même. Étrangement je n'avais plus aucun souvenir de la définition
de sortie (ce mot existe-t-il seulement ?). Matière et existence sont je crois mutuellement exclusive.

De toutes les façons, tous le sens est maintenant contenu dans la Tour. Elle vit par elle-même, se
soutient elle-même.

La postultième marche porte mon nom.

Je ne veux pas connaître ma définition.

Que se passe-t-il quand la mesure devient ce qui est mesuré ? La Réalité prend la place de la
Vérité...
Dernière édition: 01 Janvier 1970 à 01:00:00 par Guest

lomicmenes

la slanydi'u, je sombre.

Il y a près de ce qui était chez moi lo slanydi'u qui touche lo tsani. Bon moi aussi je touchais lo tsani, mais moins haut.

J'y suis entré un jour. Il n'y avait que des marches. Sur la première il était écrit blanu. Sur la seconde xunre. Et cela continuait à perte de souffle. Je fis de nombreux aller-retour. Quelques pixra accompagnaient les premiers valsi. Mais bientôt les définitions s'asséchèrent. Tout devint xekri gi'e blabi. Noir sur blanc. De plus en plus haut. Je fus surpris de revoir blanu : lo gusni visible dont la longueur d'onde est comprise entre 600 et 700 nm. Bientôt les mots ne se rapportaient plus à rien de concret. La bleuitude remplaça blanu. Puis même de telles références lointaines à un monde physique disparurent. Entre les concepts : « justice », « quantification », « représentation », je me sentais de plus en plus à l'aise. lo valsi se définissaient les uns les autres. Il semblaient se tenir les uns aux autres. Et « paradigme » ou « institution » perdaient toutes lo nu ri nandu.

Quand j'arrivais en vue du jipno, lo sampu valsi sommet m'était devenu presque étranger. Il y avait là lo logji je nitcu fanmo d'une structure dont la finitude conjectural se réifiait. lo ci romoi occurrences du pattern te serti se présentaient à moi. Sur l'antépénultième zo bangu était défini comme l'ensemble des mots et séquences de mots formulant du sens, ainsi que la collection des nécessités grammaticales régissant sa syntaxe.

Sur l'avant dernière, lo valsi be fa zo valsi se présentait comme lo selci du smuni.

Sur la dernière, zo slanydi'u se révélait comme lo stura donnant forme à lo ro stura.

J'étais à cet instant et pour toujours perdu dans le monde des mots. lo no te cliva s'offrait à moi. lo munje s'était clôt sur lui-même. Étrangement je n'avais plus lo no morji de la définition de tercli (ce mot existe-t-il seulement ?). Matière et existence sont je crois mutuellement exclusive.

De toutes les façons, lo ro smuni cu ca nenri la slanydi'u. Elle vit par elle-même, se soutient elle-même.

La postultième marche porte lo mi cmene.

Je ne veux pas connaître lo mi velski.

Que se passe-t-il quand lo termre cu binxo lo selmre ? La Réalité basti la Vérité...
Dernière édition: 01 Janvier 1970 à 01:00:00 par Guest

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